Un Dieu si grand, un Dieu si proche.
Qui est cet enfant dont nous rappelons chaque année la naissance ? Il suscite, de la part des hommes un certain intérêt : On va à la messe massivement la nuit de noël, mais que venons nous y faire, qui venons-nous contempler ?
Pour ma part, lorsque je prie devant la crèche, je me sens tout petit ; plus petit que ce nouveau-né. Et, paradoxalement, c’est auprès de lui que je ressens la grandeur de Dieu.
Avec l’enfant Jésus, c’est Dieu qui se fait proche des hommes, tellement proche qu’il devient l’un de nous !
Lui qui n’a ni début ni fin, « entre dans le cours du temps » à une époque bien précise ; dans un lieu bien défini.
C’est une sorte d’anéantissement de Dieu dans notre « pâte humaine ».Il consent à apparaitre dans la fragilité d’un petit enfant !! C’est cela le grand paradoxe de la puissance de Dieu : son abaissement pour que, en définitive, l’humanité grandisse ! Et ce, par pur amour pour ses créatures.
En d’autres termes, contempler le mystère de Noël, c’est percevoir la puissance d’amour d’un Dieu qui s’est fait l’un de nous.
A notre tour, ployons le genou devant la crèche pour proclamer avec Saint Jean :
« Le verbe s’est fait chair, et il a demeuré parmi nous » (Jn 1, 14)
Votre Curé